La rupture du ligament croisé crânial (LCA) est la cause la plus fréquente de boiterie du membre postérieur chez les chiens (>90% des cas), loin devant les lésions du ligament croisé caudal (environ 5% des cas) et les entorses graves du genou (=grasset).
Ce LCA est un des stabilisateurs les plus importants du genou.
Les chiens de grand format (Labrador, Golden Retriever, Berger Allemand, Bouviers Bernois, Boxer, Rottweiler, Terre-Neuve, Mastiff…) mais également de petites races peuvent être touchés, ainsi que les chats.
On note que 40 à 60 % des chiens atteints d’un côté, finiront par présenter une atteinte de l’autre genou.
Enfin, les lésions du ligament croisé crânial étant par nature évolutives, on peut presque toujours prédire qu’une rupture partielle évoluera en rupture complète.
A la différence de l’Homme, où la rupture du ligament croisé crânial (LCA) est le plus souvent d’origine traumatique, chez le chien cette lésion se caractérise par une dégénérescence progressive du ligament se traduisant dans un premier temps par une boiterie discrète après l’effort.
Un traumatisme anodin ou un simple changement de position de l’animal peut ensuite provoquer l’apparition d’une boiterie permanente sévère.
À plus long terme, les symptômes vont s’aggraver avec le développement d’une arthrose du genou (avec raideur au lever, douleur, refus de jouer…) et la déchirure des ménisques (sorte de « coussinets », de tampons amortisseurs présents dans l’articulation du genou).
Le diagnostic des instabilités du genou est basé sur l’examen clinique en combinant l’observation de la démarche du chien, la palpation du genou avec des tests dynamiques spécifiques (signe du tiroir direct et indirect) et par des examens complémentaires (radiographie, scanner, IRM) qui vont confirmer les lésions.
Traitements : La meilleure option de traitement dépend de plusieurs facteurs tels que le niveau d’activité de votre chien, son poids, son âge, sa conformation, son degré d’instabilité et la présence d’une lésion méniscale.
Ce qu’il faut retenir avant tout c’est qu’à la suite d’une lésion entrainant une instabilité du genou, on considère que des signes d’arthrose apparaissent au bout de 3 semaines soit de manière très précoce : il s’agit donc de prendre en compte cette complication dès le début de la prise en charge :
Les questions à se poser :